La Veillée imaginaire

Airs populaires harmonisés, de Chopin à Canteloube

Tracklisting

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Alpha productions • Alpha 528 • ISBN 3 760014 1952 • 1 CD • 1 h 04

  1. Bien Le Bonsoir Charmante Brune – Las Nossas De la Senziha E Del Pinson – Janeta Ount Anirem Gardar (Ravel) (4:47)
  2. Allons mes jolis bœufs (1:48)
  3. C’était une p’tit’ jeune fille – Mariez moi (4:36)
  4. Bourrée (Chopin) – Bourrée (Lemaigre) – Bergère & chasseur (Chabrier) (4:54)
  5. Que les amants ont de peine (Chabrier) (3:22)
  6. Marche de l’Anglard (2:56)
  7. Le coucou & l’alouette (3:45)
  8. Il fait du vent sur une route (Pourrat) (0:35)
  9. Les Lavandières (Holmes) (4:58)
  10. Suite de Nohant: Andantino – Bourrée d’Aurore Sand – En traversant les plain’s & les montagnes (4:31)
  11. Mon doux ami (Bizet) (4:36)
  12. Tant que j’avais des noisettes – Allons au bois – Lorsque que j’avions des noisettes (Emmanuel) (2:52)
  13. Mai grand meire (Emmanuel) – Ç’ast les gens de Bouze (Emmanuel) (2:46)
  14. Pastorale (Lizst) (1:56)
  15. Tè l’co tè (Canteloube) (0:43)
  16. Mon bel amy (Viardot) (2:26)
  17. Villageoise – Bourrée (Lemaigre) – Vieille chanson (Viardot) (5:46)
  18. Brezairola (Canteloube) (3:20)
  19. Bourrée D’Antoine Chabrier – Ound’ Onoren Gorda (Canteloube) (3:45)

Écouter le disque

À propos

Interprètes
Françoise Masset : soprano 
François Lazarevitch : direction, flûte, cornemuse du centre, cabrette, chabrette, chant 
Basile Brémaud : violon 
Anne-Lise Foy : vielle à roue, chant 
Françoise Tillard : piano 
Nita Klein : comédienne

Le résultat, a priori paradoxal,
est d’une fraîcheur et d’une saveur enthousiasmantes.

renaud machart – le monde

Presse

2010

Diapason – 5 diapasons

François Laurent

L’imagination au pouvoir

[…] C’est de tout cela que s’inspirent François Lazarevitch et ses Musiciens de Saint-Julien, pour une « Veillée imaginaire » confectionnée et interprétée avec grand soin : un assortiment de chansons, danses et autres ponctuations sonores de la vie aux champs. Quelques bribes littéraires empruntées aux plumes régionalistes de Pourrat et Vincenot viennent s’intercaler et plantent le décor, saupoudrées dans un chaleureux murmure par Nita Klein, telle une marchande de sable suggérant à merveille « l’écoute et le rêve favorisés par la pénombre ». Il n’y a plus qu’à se laisser guider, puis surprendre. Suivant la nature de ce qui est chanté, on aura affaire à une voix « trad » masculine (Bien le bonsoir charmante brune) ou féminine (Tant que j’avais des noisettes), et bien à une véritable mélodiste – l’excellente Françoise Masset qui distille la mélancolie comme personne (voyez les merveilles « notées » par Bizet, Holmès et Viardot). La vielle, la flûte, le violon, la cornemuse ne se cantonnent pas au répertoire traditionnel, qu’ils mettent astucieusement en regard de certains décalques plus savants ; ils s’invitent également au milieu d’une mélodie de Ravel ou Chabrier. Leurs couleurs se marient alors avec goût à celles du vieil Erard de Françoise Tillard, tissant par exemple pour la Brezairola de Canteloube un accompagnement de toute beauté. Un enchantement…

2010

Le Monde

Renaud Machart

Cet étonnant disque sonne comme si l’on se trouvait dans le salon de musique d’une demeure bourgeoise provinciale : au-dedans, une soprano éduquée (Françoise Masset), un piano Erard ancien (Françoise Tillard), un flûtiste (François Lazarevitch). À l’extérieur, un chœur de paysannes avec cornemuse et brailleur (Lazarevitch à nouveau), vielle à roue (Anne-Lise Foy) et violoneux (Basile Brémaud). Échangeant, se mêlant d’une manière inattendue mais bien entendue, ces musiciens (et une diseuse intercalaire) reconstruisent le « pont » entre le traitement « classique » de chansons populaires et leur cadre originel. Le résultat, a priori paradoxal, est d’une fraîcheur et d’une saveur enthousiasmantes.


2010

ConcertoNet.com

Sébastien Foucart

Cette publication soigneusement présentée rappelle une ancienne tradition campagnarde, les veillées, moments de rencontres et d’échanges « entre souper et coucher ». Il se dégage de cette heure de musique, à savourer bien sûr le soir et d’une traite, un charme singulier et une émotion à nulle autre pareille suscitées par les interventions de la cornemuse mais aussi par la voix inoubliable de Françoise Masset. Tout cela sonne avec authenticité, les alliages de timbre rendant l’écoute de cette petite merveille pleine de poésie et de mélancolie tout particulièrement délectable.

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