Et la fleur vole | réédition

Airs à danser et airs de cour autour de 1600

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Alpha productions • Alpha 314 • ISBN 3 760014 193149 • 1 CD • 1 h 05

  1. Ballet – La bourrée (4:08)
  2. Suite de branles: Branles de la cornemuse – Tandis que je m’arreste – Bransles doubles – Bransle de Village (5:16)
  3. L’œil noir de ma chaste brunette (2:41)
  4. Spagnoletta (5:40)
  5. Je voudrois bien ô Cloris (6:05)
  6. Gaillardes (2:16)
  7. Bransles de la Grenée – Puisque le ciel veut ainsi (4:07)
  8. Sortés soupirs témoins de mon martire (6:08)
  9. Et la fleur vole – Passepiedz de Bretaigne (3:33)
  10. Si jamais mon ame blessée (2:36)
  11. Courante – Courante la bergère (2:40)
  12. Préssé d’ennuis (2:46)
  13. Si c’est pour mon pucelage – Amour n’a point des ayles (3:59)
  14. Un jour Amarille et Tircis (4:41)
  15. Bransles gays – Rosette pour un peu d’absence (4:19)
  16. J’ay un oiseau qui vole – Ceste beauté supresme – J’estois bien malheureuse (5:02)

Écouter le disque

À propos

Interprètes
Annie Dufresne : soprano 
François Lazarevitch : direction, flûte, musette 
Stéphanie Paulet : violon, alto 
Basile Brémaud : violon 
Julien Léonard : viole de gambe 
André Henrich : théorbe, luth, guitare 
Bruno Helstroffer : théorbe, guitare 
Patrick Blanc : flûte, musette 
Philippe Allain-Dupré : flûte 
Dominique Paris : musette 
Pierre Rigopoulos : percussions

Il est des disques qui ravivent comme par enchantement une idée de la musique ancienne où l’audace de la prospection, la liberté de l’imagination et le flair artistique
ne font plus qu’un.

marc desmet – classica

Presse

1ère édition 2010

janvier 2011

Classica – Choc

Marc Desmet

Il est des disques qui ravivent comme par enchantement une idée de la musique ancienne où l’audace de la prospection, la liberté de l’imagination et le flair artistique ne font plus qu’un. Les Musiciens de Saint-Julien tracent leur propre sillon sans s’inscrire dans un courant préexistant trop nettement balisé, avec pour résultat que l’attention portée à chaque détail rend la moindre pièce du programme captivante.Avec ces danses et airs à danser des années 1600, nous voici entraînés dans un univers à mi-chemin de la Renaissance et du baroque, mais sondé dans sa profondeur poétique, et non dans une illustration froidement échantillonnée, ou bien comme un avantageux prétexte à mettre en pratique des recettes déjà éprouvées autrement. Ni le timbre des musettes, discret et délicat, se mariant comme en rêve aux cordes pincées et frottées, ni les étincelants friselis mélodiques des flûtes d’allemand dont nous gratifient les musiciens n’offrent aucune comparaison avec des rivages déjà fréquentés au disque. Mieux encore, la générosité qui règne laisse la place à des pauses, des mouvements d’humeur et une réalité de diction (dans quelques airs, superbement chantés par Annie Dufresne) qui renvoient nombre de « fêtes baroques » discographiques au rang des accessoires. Au centre du programme, le bouleversant « Si jamais mon âme blessée » de Pierre Guédron introduit une mise en abîme saisissante. Privée de texte, la chanson est projetée dans un effectif inattendu de musette et inscrit au cœur du projet et en une seule audition de son harmonie complète, ce qui ressemble à la clé de voûte de l’ensemble. Du très grand art.

octobre 2010

Diapason – Diapason d’or

Philippe Ramin

Le début du XVIIe siècle voit se prolonger les formes musicales dansées de la Renaissance mais non leur esthétique. Jouer les bransles doubles, les courantes, les Passepiedz de Bretaigne ou les gaillardes qui faisaient alors fureur à la cour de France, en s’appuyant sur les traités de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIIe, comporte trop d’inconnues. Et l’Instruction pour dancer de 1612 redécouverte il y a quelques années est trop obscure pour vraiment guider l’interprète. Comment faire, dès lors, pour insuffler à ces musiques la vie et la variété du mouvement sans lesquelles elles ne sont rien ? En envisageant sérieusement leurs liens avec certains folklores, nous dit François Lazarevitch. On le sait virtuose de la musette et, à travers elle, expert de l’ornementation, de tout ce qui participe de la fluidité de la ligne : là où d’autres systématisent la structure verticale de la danse, ses Musiciens de Saint-Julien organisent en toute complicité un langage plus subtil, favorisent l’inégalité des appuis, trouvent aussi le relief du geste dans la variété des dynamiques. L’exigence et l’invention de ce mélange des genres décuplent les possibilités expressives (au sens large) sans tomber dans la soupe du cross over. La beauté des timbres (violons, violes, cordes pincées, traversos et musettes), l’alternance habile du sublime (Boësset) et du distrayant font le reste. On admire l’air de cour de Tessier (Pressé d’ennuis) que Lazarevitch s’approprie à la flûte allemande, petit joyau d’éloquence mélancolique. La voix claire d’Annie Dufresne se plie gracieusement à des diminutions aussi volubiles que celles de la musette, et n’oublie pas pour autant le plaisir des mots. Les entrelacs des luths, la magie des flûtes, le riche vocabulaire d’un soutien rythmique constamment renouvelé, tout concourt à donner un souffle au répertoire dansé de la fin de la Renaissance.


octobre 2010

Passé des Arts

Jean-Christophe Pucek

[…] Loin des ensembles « passe-partout », celui-ci possède indéniablement une identité affirmée et reconnaissable, dont le caractère à la fois terrien et poète apporte à ses interprétations une assise très stable et une sensibilité frémissante. 

septembre 2010

ClassiqueNews.com

Alban Deags

Touchés par une grâce et un naturel enchanteurs, les instrumentistes et chanteurs de Saint-Julien ressuscitent tout un pan de notre mémoire musicale oubliée. C’est pourtant un chaînon manquant entre la Renaissance et l’aube Baroque qui demeure encore, continent inexploré, à réinvestir. Encore fallait-il un geste et une compréhension profonds et articulés, capables d’en transmettre entre poésie et palpitation dansante, la vitalité suggestive… Pari relevé, – avec quelle finesse poétique et quelle imagination -, par le collectif regroupé autour de François Lazarevitch.

septembre 2010

blogs.Mollat.com

Francis Lippa

[…] une nouvelle merveille de cet enchanteur prodigieux, à chaque fois, qu’est François Lazarevitch, à la tête de ses généreux et follement virtuoses (sans esbroufe !) Musiciens de Saint-Julien […] Partagez-en la réjouissance fabuleuse, à votre tour, maintenant ! La grâce est là, tout simplement !

2010

Muse Baroque – Muse d’or

Loïc Chahine

[…] On ne s’étonne pas, d’ailleurs, tant tout semble évident : Les timbres variés – flûtes, musettes, violon, luth, théorbes, guitares… – le rythme omniprésent, parfois délicatement soutenu par les percussions. C’est plus qu’un savoir : c’est un savoir-faire. Ars : l’art, la technique. Celle de l’ornementation, subtile, jamais ne perdant l’auditeur. Les danses dansent réellement… 

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