À l'ombre d'un ormeau | réédition
Brunettes et contredanses au XVIIIe siècle
Tracklisting
- Le Monde de la Musique – 4 étoiles
- Trad Mag – Bravo
Alpha productions • Alpha 115 • ISBN 3 760014 1911 • 1 CD • 1 h 01
- Branles de village (Borjon) – Bobbing Jœ – Excuse me – Red House (Playford) (3:39)
- J.B. de Bousset, Pourquoy doux rossignol (2:25)
- Le beau berger Tircis (5:53)
- La Magnotte – La petite Jeanneton – Les 6 visages (2:52)
- J’avois crû qu’en vous aymant (4:40)
- La Furstemberg – La Royale (5:17)
- L’amour m’a fait un beau présent – Je me levé par un matin – Malbrough – La Mississipy (2:11)
- Que mon martire me seroit doux – Ou êtes-vous allés mes belles amourettes – Ah! que ces bois, ces ruisseaux, ces fontaines (5:50)
- J. Bodin de Boismortier, Ballet de village No. 4 en Sol Majeur: Rondement – Gaiment – Légérement (5:03)
- J. Bodin de Boismortier, Ballet de village No. 4 en Sol Majeur: Doucement – Mouvement de chaconne (3:37)
- Heureux qui peut plaire (Lully) – Ma jeune Iris (5:15)
- La Caroline (Rameau) – Le Sabotier (1:47)
- Dans nos bois (Lully) – L’amant le plus fidèle (3:10)
- J’ai du bon tabac – Menuet d’Isis – Menuet d’Alcide – Menuet à quatre (2:40)
- Musette des Fêtes d’Hébé (Rameau) – À l’ombre d’un ormeau (4:33)
- La Provencalle – Tambourin des Fêtes de Polymnie (Rameau) – La Ramoneuse (Rameau) (2:17)
Écouter le disque
À propos
Interprètes
Annie Dufresne : soprano
François Lazarevitch : direction, flûte traversière, flûte à bec, musette
Stéphanie Paulet : violon
Gabriel Grosbard : violon
Alexis Kossenko : flûte traversière
Philippe Allain-Dupré : flûte traversière
Dominique Paris : musette
Tobie Miller : vielle à roue
Maude Gratton : clavecin
Thomas de Pierrefeu : grande basse de viole
André Henrich : théorbe, guitare
J’espère que la révélation, outre les répertoires, s’étendra aussi à la manière de les jouer.
yvon guilcher – tradMag
Presse
Janvier 2008
TradMag – Bravo TradMag
Yvon Guilcher
Cet enregistrement a le mérite de conjuguer heureusement les savoir-faire savants du « conservatoire » et une sensibilité éduquée par l’habitude d’accompagner les danseurs, osmose rarissime. F. Lazarevitch a la chance de participer de deux mondes musicaux et d’exceller dans chacun d’eux. […] Outre la beauté des œuvres, il y a d’abord celle des sonorité […]. Il y a aussi l’éblouissante qualité de l’exécution […]. Et j’espère que la révélation, outre les répertoires, s’étendra aussi à la manière de les jouer.
2008
Diapason – 4 diapasons
Olivier Rouvière
Minutieuse élaboration réussie par Lazarevitch, dont le sens de l’intensification instrumentale (dans le Ballet de village de Boismortier) et rythmique (dès les branles du début, dont les syncopes s’affirment peu à peu) fait merveille.
2008
Le Monde de la musique – 4 étoiles
Frank Langlois
Pour exister plusieurs siècles après, ces musiques fragiles nécessitent des musiciens au goût sûr et à l’esprit soucieux de poser des hypothèses. Tel est le cas des Musiciens de Saint-Julien, talentueuse bande rassemblée par François Lazarevitch.
2008
Goldberg – 5 étoiles
Christopher Price
The glory of this récital is the brunettes sung by soprano Annie Dufresne […] a superb, artless-seeming stylist gifted with a brilliant yet sweet and sexy voice, her vocal agility easily overcomes the demands of these songs’ florid diminutions. […] Most impressive is the clarity of Dufresne’s trills, a rarity indeed in today’s early music world.
2008
Journal du CMTRA
L’écoute de À l’ombre d’un ormeau constitue d’abord un moment de raffinement musical des plus exquis. […] Ainsi l’instrumentarium nous emmène dans un futur des passés avec légèreté, finesse et souplesse et dans une diversité de formats où l’alternance entre moments musicaux et vocaux montre toute la richesse de ces répertoires. Un CD qui devrait ravir les amateurs de musique du siècle en question mais plus largement de musiques traditionnelles, tant la démarche d’interprétation des répertoires présente de similitudes. […] On attend évidemment la suite, comme dans toute bonne saga qui se respecte !
2008
Pastel
Jean-Christophe Maillard
Offert par des musiciens qui ont su élargir leurs champs d’action, il nous permet de poser « pieds à terres », celles de rivages qu’on a voulu éloignés par leurs milieux sociaux et leurs époques. Grâce aux Musiciens de Saint-Julien, l’élite devient populaire et le passé embrasse le présent.
Décembre 2007
Classique info
Laurent Marty
Ce qui ravit, dans ce disque, est à la fois le naturel du style, car jamais Lazarevitch et ses complices ne prétendent hausser le ton de cette musique, et le raffinement et la perfection rythmique de l’interprétation. On sent toutes les qualités qu’il fallut pour rendre ainsi cette liberté apparente à des pièces pas aussi aisées que leur apparente simplicité pourrait le faire penser. La soprano Annie Dufresne est au diapason, la pureté d’un timbre fruité et la franchise de l’expression font oublier l’art manifeste de l’ornementation. […] Une heure de vrai plaisir, un très joli disque pour les amateurs de chemins de traverse du répertoire français